25 février 2010 13:11

jeudi 25 février 2010
(Matthieu)

Vous savez, ce genre de soirées qui deviennent mystiques au fur et à mesure qu'elles avancent? Moi, ça m'arrive presque tous les soirs et les lendemains sont froids et aveuglants. C'est le prix que j'ai à payer: osciller entre deux niveaux de conscience et en sentir vivement le brutal contraste.

Aujourd'hui, travail sur les bios des membres du groupe, forme pas évidente à maîtriser, trouver la bonne dose de poésie à injecter dans un tas d'informations, à quelle heure déboucherai-je ma première?

25 février 2010 12:06 am

(Matthieu)

Bon, j'ai fini ma petite crise d'identité. J'ai pas vraiment trouvé qui je suis mais je me dis que dans le fond, tant qu'à crever... ben vaut mieux agir pour notre bonheur. Il faut faire un calcul utilitariste: "je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour être heureux". Ça peut sembler très égoïste mais je vous garanti que si on pousse notre réflexion jusqu'au bout, on va devenir altruistes naturellement.

"Here comes the sun". C'est comme un faux printemps, un soleil qui me nargue. Pis en plus, chuis pas pressé de voir l'été, j'ai envie d'aller passer de longues révolutions solaires sur la glace de la rivière. Y en a qui performent, y en a qui font l'amour, y en a qui planent, y en a qui se découvrent, paraît qu'y en a même qui s'aiment! Un nuage érafle la peau des nudistes de l'âme qui se laissent sécher sans être brûlés. La pluie expulse les toxines du ciel et le ciel, c'est nos yeux remplis d'espoir, crachant des glaviots d'orgueil hors de nos veines. "Les affaires avancent, mais sont jamais finies, j'pense...". Dan, tu m'inspire à être moi-même et j'essaie de perler. Perle-je?

24 février 2010 21:17

mercredi 24 février 2010
(Matthieu)

À froid, à sec, sur le pic, chier des tacks, s'donner des claques, pas de fric, pathétique, synthétique, plastique, pris dans craque, noyé dans le lac, toxique, tonne de briques en panique, mes humeurs sont pharmaceutiques.

J'suis même pas un kiwi man, je suis encore très loin d'être une pêche. Je suis une pomme-grenade... même pas, je suis une grenade tout court mais je m'interdis d'exploser. La fumée ne me sort pas par les oreilles, elle m'emplit les neurones, me domine, me façonne et m'efface. Facile de deviner ce que je fait pour éteindre le feu.

Ô idée de moi, ô idéaux!

Je suis comme un lévrier qui poursuit inlassablement le petit lapin mécanique. Je m'en fout de gagner la course (si course il y a), je veux juste atteindre le crisse de lapin! Mais je sais qu'il y a d'autre chose que cette petite bête mythique. Le paysage est beau, l'air est frais et pur, il épouse parfaitement la forme de mon corps et je partage la piste avec les membres de mon espèce. Faut qu'on arrête de courir, c'est comme ça qu'on va l'attraper le lapin.

23 février 2010

mardi 23 février 2010
(Matthieu)

Parlons de compromis.
Dans un couple, les compromis poussent au mensonge. On cherche à s'adapter à l'autre mais pourquoi? Pour devenir quelqu'un d'autre? Le but de la vie n'est-il pas de se découvrir et de se créer soi-même tel qu'on se l'imagine, tel qu'on le désir. Et n'est t-on pas le seul et unique maître de sa destinée? Nous sommes les acteurs principaux du film de notre vie et nous en sommes les scénaristes. Si un acteur ou une actrice veulent partager l'écran avec nous, il doivent composer avec notre jeu. Il n'y a pour chacun d'entre nous qu'un seul film et c'est le notre.

J'ai la chance d'avoir avec moi une actrice de soutient qui pour moi est une des actrices principales de mon film et qui me laisse jouer à ma guise en jouant elle même son rôle comme elle l'imagine.

Jouer son rôle, c'est s'épanouir.

21 février 2010 16:51

dimanche 21 février 2010
(Matthieu)

Bon ben, fin de soirée assez fucké hier. Après le shower de mon frère et notre prestation au carnaval, on est allé, ma blonde et moi, souper chez mon père avec Rob pis toute sa petite famille. On a fumé du pot, pris un peu de vin pis écouté mon père raconter ses histoires. On est partit vers dix heures. Comme j'avais bu un peu, j'ai laissé ma blonde conduire le camion du paternel jusqu'à Papineauville où on allait rejoindre des amis pour une fête d'anniversaire. Ma blonde était un peu nerveuse parce que c'était une des première fois qu'elle conduisait le dans la noirceur.

Tout a bien été sauf qu'en arrivant à Papineauville, on s'est fait coller par la police. Drôle de sentiment que procure la face d'un policier dans une vitre de char avec ses cerises en background visuel. Même si on a rien à se reprocher, une vague de culpabilité s'empare de notre esprit et de nos membres en les faisant trembler. C'est comme un instinct de protection. Les policiers, c'est des méchants!

Je ne trouvais pas les enregistrements du truck ni les assurances pis ça me faisait flipper. Finalement, on s'en est tiré avec un avertissement mais Vaness et moi, on s'est retrouvé avec un down d'adrénaline qui nous a complètement enlevé l'envie de fêter dans un bar. On est retourné chez nous en hallucinant des lumières de police partout.

On a terminé la soirée en se détendant, moi avec un joint et ma blonde avec des relaxols.

Aujourd'hui, pratique avec les gars. On a fait ça dans l'ordre et la discipline qu'on s'impose depuis deux semaines. Pis en plus, ça fonctionne!

-Production, solo, rendement, harmonie, passe de drum pis ordre du jour. Pour la pof pis la gorgée, on mettra ça dans le varia!

20 février 2010

samedi 20 février 2010
(Matthieu)

Bon ben voilà, je me retrouve dans une situation qui risque de se reproduire souvent pendant la rédaction de ce journal, c'est à dire d'écrire un peu à la course chez quelqu'un d'autre. Bof, je suis curieux de voir comment ça va influencer mon écriture. Je me lance.

Carnaval, prestation, shower de bébé, party d'anniversaire, une grosse journée mais pas de pression. Mon père et ma mère réunis dans la même maison, ça c'est fucké. Mais c'est cool.

Shower carnavalesque, prestation de bébé, l'anniversaire d'un party... grosse journée! Into the wild de notre ruralité.

-Allons boire au carnaval! Le célèbre carnaval de Ripon.
(et quand la bière est bonne... elle se nomme Riponne!)

Hi-ha!!!

19 février 2:29 am

vendredi 19 février 2010
Un journal poétique. Qu'est-ce qu'on écrit la dedans?
-Ta gueule pis écris!
Ok. n'importe quoi...
...mais c'est pas un peu copié sur Mistral?
-TA GUEULE PIS ÉCRIS!!!!!
Ok! Viens de finir de répéter avec mon frère. On veut être prêt pour l'après-show d'Antoine Gratton. Les deux, on est des fans d'Antoine. C'est capoté de penser que peut-être y va nous voir jouer nos tounes!!! Comme une équipe de pee-wee qui joue devant tous les joueurs de la ligue nationale, comme moi qui fait un solo devant Steve Vai, comme un écureuil qui essaie de faire peur à un ours.

On a jammé avec Caro. Cétait cool. Moi pis Sim, on n'a pas pratiqué différemment. On faisait juste jouer nos tounes pis elle a punchait aux bons moments.

Qu'est ce qui coule dans ma gorge? Ah, mais c'est de la bière!
-Alcoolique!
Schizophrène!
Je tamise ma lumière à grandes lampées d'abat-jour sur le jour de mon âme.

Pourquoi vit-on avec quelqu'un? Pour l'épanouissement? Pourquoi mettre des roches dans l'engrenage de l'amour?

L'amour est une énergie, un mécanisme et les cailloux qui le grafignent sont les résidus exfoliants du jeu de pouvoir futile qu'il suggère par défaut.
 

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